Interview alumni : Jonathan BADO, éducateur sportif et coordinateur de formation

Interview alumni : Jonathan BADO, éducateur sportif et coordinateur de formation

Jonathan Bado cumule plusieurs casquettes : coordinateur de formation chez Sport Léman, éducateur sportif au FC Annecy et coach en préparation mentale. Passionné par le développement des jeunes athlètes, il jongle entre l’accompagnement sur le terrain et la gestion de formations pour futurs éducateurs sportifs. Découvrez son portrait, alliant rigueur, passion et une vision humaine du sport.


Bonjour Jonathan, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m'appelle Jonathan Bado, et j'ai deux métiers. Je suis coordinateur de formation chez Sport Léman, où je travaille principalement avec des éducateurs sportifs, plus spécifiquement dans le domaine du football. Ma mission consiste à former des garçons et des filles pour qu’ils deviennent éducateurs sportifs en deux ans, via une formation en apprentissage. Parallèlement, je suis éducateur sportif au FC Annecy, où j'encadre une équipe de jeunes de moins de 16 ans. Puis, je suis également coach en préparation mentale pour les sportifs, un domaine qui complète mes autres fonctions.


En quoi consiste votre activité ?

Elle se décompose en plusieurs rôles. Comme coordinateur de formation chez Sport Léman, je gère la formation des apprentis, ce qui inclut la gestion des formateurs, le management des apprentis, et l’organisation générale des formations. Je reste également en veille sur le programme de formation, qui concerne le BPJEPS Activité pour tous. Je veille à l’évolution de la formation et à l’adaptation des contenus aux besoins actuels. Mon rôle inclut aussi la gestion des clubs partenaires, qui sont des associations sportives, notamment des clubs de football, pour assurer que tout se passe bien lors de l’alternance entre l’école et le terrain.

En tant qu’éducateur sportif au FC Annecy, je travaille avec les joueurs de la catégorie U16. Cela inclut l’encadrement des jeunes lors des entraînements, ainsi que la gestion des matchs, notamment en Régional 1, ce qui implique un niveau de compétition élevé. 

En parallèle, en tant que coach en préparation mentale pour les sportifs, j’aide ces derniers à gérer le stress, à améliorer leur concentration, et à être plus performants dans leurs pratiques sportives.


Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans ce métier ?

C’est la diversité des personnes avec lesquelles je travaille. C’est un métier où l’on côtoie des gens de tous horizons, des jeunes comme des adultes, avec des niveaux d’expérience variés. Cette diversité, alliée à des contextes différents, rend chaque semaine de travail unique. Il n’y a jamais de routine, ce qui permet une variété constante dans les tâches et les échanges. De plus, le métier est fortement axé sur l’humain, sur le développement personnel et collectif. En enseignant et en accompagnant les autres, j'apprends aussi beaucoup de choses, ce qui crée un cercle vertueux. Cette dynamique de partage et de progression est particulièrement motivante.


Selon vous, quelles sont les qualités à avoir ?

Premièrement, je dirais qu’il faut être un bon leader et un communicant efficace, car la gestion des équipes humaines est au cœur du métier. L’écoute et la capacité à impulser des dynamiques sont également des qualités importantes. Mais avant tout, il faut être engagé. Ce métier demande une passion profonde, un engagement constant et un suivi attentif. Ce n’est pas un travail où l’on pose son téléphone à 17h et où l’on quitte la journée, c’est un métier flexible, souvent exercé en dehors des horaires traditionnels de travail, notamment les week-ends ou en soirée. La passion et l’engagement sont donc essentiels pour réussir.


Quel est le plus grand challenge que vous rencontrez ?

Le plus grand challenge, notamment chez Sport Léman, c’est de faire adhérer les jeunes sportifs à ce métier exigeant, en particulier quand ils sont en début de parcours. Beaucoup d’entre eux sont très motivés au départ, mais le métier peut être difficile à long terme, et certains finissent par lâcher prise. Mon rôle est de les aider à persévérer et à développer leurs compétences. Du côté du football, le plus grand challenge est d’accompagner des jeunes sportifs ayant des ambitions de devenir professionnels. L’objectif est de les faire évoluer tout en leur offrant un cadre de travail réaliste, où ils prennent conscience des efforts nécessaires pour atteindre le haut niveau.


Quel parcours académique/ quelles formations avez-vous suivi pour atteindre ce poste ?

Mon parcours académique a débuté de manière peu conventionnelle. Je ne savais pas trop quoi faire après le lycée, alors j'ai choisi une filière en économie sociale, même si cela ne m'intéressait pas vraiment. À côté de cela, j’étais un passionné de football, et j'ai eu l’opportunité, lors de ma terminale, de dépanner en tant que coach d’une séance pour un groupe de jeunes. J'ai tellement aimé ce moment que j’ai décidé d’en faire mon métier. J’ai alors intégré une formation BPJEPS Activités Sportives Collectives, puis j’ai poursuivi avec un Brevet de Moniteur de Football (BMF). Après cela, j’ai continué à me former avec des diplômes fédéraux et j’envisage un brevet d'entraîneur de football. Ce parcours m'a permis de faire mes armes sur le terrain, tout en développant mes compétences en gestion et en coordination.


Avez-vous un mot à nous partager sur votre passage chez Saint-Michel ?

Mon parcours à Saint-Michel a été une vraie et belle aventure. Ma première année au collège a été plus compliquée que prévu, car je venais d’une plus petite école de 4 classes. Mais au fil des années, j’ai appris à m’adapter à ce nouveau contexte. J’ai rencontré des personnes incroyables, et j’ai noué des amitiés solides qui perdurent. Aujourd’hui, je suis le parrain du fils de ma meilleure amie, une amie que j’ai justement rencontrée au lycée. Ces liens sont précieux et restent une étape marquante de ma vie. En fin de compte, ça a été un peu comme dans "Bienvenue chez les ch'tis" : on arrive avec des larmes, et on repart avec des larmes. Je ne voulais plus partir.


Un conseil pour les jeunes qui voudraient emprunter un parcours similaire ?

Le conseil que je donnerais à ceux qui souhaitent suivre un parcours similaire, c’est d’être passionné, engagé et prêt à s’investir pleinement. Ce n’est pas un parcours facile, mais il offre des possibilités incroyables de développement personnel et professionnel. Il est essentiel de ne pas avoir peur de se lancer et de se remettre en question, car ce métier est en constante évolution. Si on est prêt à apprendre, à écouter et à s’adapter, il y a de réelles opportunités à saisir. Il ne faut pas hésiter à faire des expériences et à essayer différentes choses pour trouver ce qui nous motive réellement.


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